Louise Desrenards on Sun, 16 Nov 2003 14:03:41 +0100 (CET) |
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[nettime-fr] Il n'y a pas d'image du miroir sauf à levoir/ |
Version finale Il n'y a pas d'image du miroir sauf à le voir/ / No picture to show the glass Ceci est-il encore de l'art ? Telle est la question qu'on pourrait se poser à propos des stratégies plastiques qui convoquent notre attention politique depuis un peu plus d'un an : rigueur de l'ascèse, évidement des corps, ou corps vides, autant de signes primitifs de la remise en question radicale du monde au-delà du concept ‹ mais encore? Dans le premier opus de la revue qui s'archive en ligne www.criticalsecret.com, les auteurs Armand Biglari et Charles T.Wolfe au cours d'un article commun intitulé « L'éthique de la perspective chez Duchamp et Foucault » http://www.criticalsecret.com/n1/awolfe/01.htm abordaient l'analyse de la représentation réaliste de l'espace et de sa perception collective, conception perspectiviste des points de fuite selon Alberti et laquelle, au-delà de l'image, détermina notre engagement dans l'espace-temps projectuel : espace-temps en devenir par définition. Ainsi fut cadrée l'éducation occidentale jusqu'à la fin de la post-modernité. Cette vision de l'espèce humaine en perspective comprend la position sociale et technique de la puissance et du pouvoir, utiles au bonheur de l'homme moderne et à sa gouvernance depuis la Renaissance, à partir de laquelle ces auteurs envisagent une phénoménologie politique de l'art sans rupture avec la dimension symbolique des sociétés considérées ; de sorte qu'il est possible d'attribuer à ce texte les vertus d'un essai, quand bien même il serait resté sans suite. Il y est examiné diachroniquement deux références emblématiques des avant-gardismes modernes de l'ère technique jusqu'à son crépuscule, une stratégie de la disparition de la perspective dans « Le Grand Verre » de Marcel Duchamp et une stratégie du pouvoir dans la vision panoptique analysée par Michel Foucault, dans « Surveiller et punir ; ces références en ce qu'elles pourraient introduire ou résumer la naissance comme la perte des repères du monde, quand voguant vers son changement celui-ci déplace, bouleverse, ou abolit les positions ou les rôles sociaux du singulier au collectif, de même que l'ordre des choses relatives ou universelles (ici, à l'orée de la société mondiale). Leur analyse constitue une approche sur le sens commun du regard et son apprentissage selon le fil de l'histoire des sociétés et de leurs arts représentatifs ou visionnaires. Si la perspective à un ou "n" points de fuite est structurée ou déstructurée par des lignes de la composition, la concentration ou la dispersion des sujets (peu importe leur qualité formelle ou figurative), leur unité ou leur fragmentation, et des plans de la couleur ou (et) de la lumière, ou encore par un jeu d'artefacts convenus sur la définition (ce que l'on désigne par « faire le point » en matière d'objectif photographique ou cinématographique) à propos de la distance des plans au regard, entre la plus grande netteté et le flou estompé rendant l'indistinct, des premiers plans à la profondeur de champ, qu'il s'agisse de rendre des représentations stables (peinture, photographie), ou auxquelles il convient d'ajouter le mouvement dans les représentations instables (cinéma, vidéo)... alors, nous devons doublement nous intéresser aux travaux critiques de la vision chez Hikaru Fujii. Sa singularité serait-elle due à une conceptualisation émergente d'une double culture, celle de l'espace-temps de la perspective classique étudiée dans le cadre d'études artistiques en France, et celle de l'espace contemplatif où la perspective n'existe pas dans la représentation traditionnelle, au Japon? On pourrait autant s'interroger sur l'échelle variable et contradictoire des sons et de la musique internationale à l'oreille japonaise, chez les compositeurs de musique contemporaine venus nourrir leur écoute critique en France ou en Allemagne, et d'où ils tirent peut-être partie de leur magnifique singularité sonore ; l'évoquer n'est pas diverger de notre propos, car le son entre également en conséquence, dans les propositions artistiques de Hikaru Fujii. Lointain ou proche, qu'il soit ténu et doux ou fort et violent à faire trembler le sol, toujours en arythmie, asynchrone avec les images sinon au commencement et à la fin, l'environnement sonore produit par Hikaru Fujii est extensif, au contraire des éléments sonores rythmés vibrant ou émanant du mouvement des machines algorithmiques, chez Antoine Schmitt. Ici, l'univers du bruit, développé simultanément lors de l'improvisation de la performance, accompagne directionnellement l'intention de l'artiste selon l'actualité des circonstances ; mais de façon non descriptive, véritable écran (référence verticale) ou plan (référence horizontale) conceptuels de la mise en abîme de la programmation numérique, où Hikaru avant de déstructurer techniquement la perspective à l'écran, corps matérialistes compris au cours de déformations plastiques ou substancielles directement infligées aux images de l'environnement et à ses habitants, déconstruit la structure ponctuelle de la perspective depuis les plans de référence du stade, jusqu'à ceux de la salle sans profondeur (aplatie par l'objectif en grand angle), en la métabolisant dans l'univers sonore. Il y a métonymie non seulement du public à l'acteur, mais encore déplacement d'un outil à un autre, jouant à la fois dans la perception et la représentation, et transfert de la métonymie à la métamorphose dans l'événement révélé, comme une révolution plastique intégrée à notre conscience. Dès sa première installation interactive de vidéo numérique sonore, dialectique du stade en différé et d'une captation par vidéo infra-rouge donnant du monochrome qui désincarne le public de la performance en temps réel, dans une hyper-anamorphose qui réalise en direct l'intégration du regardant au sein de sa propre perception de l'image distante (telle qu'elle demeure traditionnellement projetée devant lui), s'il n'y avait les cris du stade contre le silence habité de la salle, tout serait-il si édifiant à la confrontation de notre connaissance du second public comme nous-mêmes, pour notre cognition perceptive ? La désincarnation du public, par évidement matériel de l'apparence de ses individus captés pour l'écran, suppose bien que ces derniers nécessairement puissent s'y reconnaître ou y reconnaître leur emprunte, comme sujet propre de cette oeuvre critique ; en perdre conscience dans le déplacement de leur énergie appliquée à d'autres objets que le leur, à l'instar de nombre d'oeuvres actuelles instrumentant des capteurs ou instrumentées par eux, délie de l'autonomie objective sans laquelle nous ne pouvons réfléchir ce qui nous est montré ; ainsi, nous n'en serions plus que le jeu artistique, un peu comme les caméras urbaines nous observent sans cesse au service d'yeux invisibles (police, gestionnaires de flux urbains, enregistreurs de mouvements et moteurs statistiques, etc.) : ce n'est pas ce qui nous arrive ici ; chez Hikaru Fujii, même l'usage métamorphosé de notre corps en mouvement (chaleur, bruits, déplacements, etc...) est repérable à la synchronicité duale des effets plastiques sur place. Mais chez lui, l'alternative de la perspective abolie n'ouvre pas davantage l'illusion d'une nouvelle perspective dans un jeu de miroirs infini, ni encore une récupération ou une immersion interférentes de plusieurs univers, matériel et virtuel, concret ou imaginaire. Nous sommes immergés dans un réalisme de l'altération intégrée jusqu'à la révélation de l'altérité. C'est à un retour en conscience des métamorphoses que nous sommes radicalement conviés. Telle autre est l'oeuvre aux diverses temporalités et topos, matériels et virtuels, de Fabien Giraud, cinéaste et vidéaste documentariste, citoyen critique qui saisit notre ambiguité dans le secret de ses personnages. Nous ne pouvons davantage éviter sa scène paradoxale où s'initient les protagonistes de son enquête depuis leur interview jusqu'à ce qu'ils s'auto-regardent. En même temps, ils sont plusieurs, substitués les uns après les autres en tout isolement dans le siège unique pour les assoir en scène, décor rejouant à l'écran lors de l'installation qui en fait le reportage devant l'assemblée à laquelle ils sont ensuite conviés, écran paradoxal de la pluralité des solitudes, qui au contraire de celui d'Hikaru Fujii ouvre plus largement l'installation interactive du site restant actif, au long des différentes situations qui s'y succèdent, en commutant la fonction technique et sociale. Punctum d'une illusion élargissant la dramaturgie du retour réflexif, réalisation même de la réflexion dans tous ses états de réalité, vertige et dédale de la pensée critique en activité, avant qu'ultérieurement il nous en soit livré les traces différées au-delà (par exemple au Batofar, Paris, France). Dès ses premiers enregistrements et sa première installation aux Indes, à la suite de l'émeute meurtrière et du carnage qui durèrent deux mois en 2002, entre les communautés Hindouiste et Musulmane, et qui laissa la société de la ville de Ahmedabad, État du Gujarât proche du Pakistan, plongée dans le plus grand mutisme, le vidéaste y a entrepris sur place une performance, dans la transparence du documentaire et du reportage poussés à leur paroxysmes représentatifs. Cette traversée radicale s'effectue par la mise en scène réfléchissante, de l'apparence à l'apparition des êtres, jusqu'à la révélation sociale. La construction plastique organise les postures, les transparences comme des miroirs, l'opacité de l'écran toujours renvoyant l'image centrifuge qui élargit le public du fait de ses propres perceptions et références, et propose une phénoménologie des discours et du regard vers ceux qui s'écoutent, comme autant ils se regarderaient eux-mêmes, phénoménologie qui serait donc à penser par les protagonistes historiques de la performance, alternativement acteurs et public, dans une distance de leur point de vue sur les événements antérieurs. Ceci, grâce à leur statut circonstanciel dans le protocole épisodique qui leur est proposé, à l'effet de distanciation, voir de catharsis. Car il en va également de la perception centripète liée au théâtre que de celle centrifuge attachée par Bazin au code du cinéma, dans l'installation proposée, en quelque sorte un art représentatif intégré, à plusieurs niveaux de réalité, de temporalité, de spacialité, de perception et de lecture. De même concernant l'étrangeté : il demeure pour nous un exotisme (au sens de singularité, où l'entend Segalen), mais les interviewes en destructurent la perception pour laisser place à un sentiment de familiarité ; tous ces discours au fond nous parlent comme nous pourrions nous parler aux autres. Le décor providentiel est constitué par un seul siège, où chacun à son tour tous ils vont s'asseoir (ils sont au nombre de 16), médiatisés concrètement entre eux par ce support matériel de leur interview. Le siège installe les existences participatives dans un endroit, dit neutre, du contact de leurs corps (mais on sait bien que le réceptable des corps engagés n'est jamais neutre, s'agirait-il d'un objet inerte). Si le metteur en oeuvre du protocole est le viatique magicien de tous les possibles, son médiateur est le simple accessoire de la mise en scène : ce siège, bien sûr sans caractéristique sinon locale ‹ un seul pour tous. Le redoublement de l'écran, qui réfléchit le décor, installe tout acteur (donc respectivement et réciproquement tous les protagonistes de la même enquête), dans un espace à la fois matériel et imaginaire commun au-delà de la citoyenneté, meeting symbolique ou fictif des solitudes invitées, où s'abolit spatialement la division communautaire. Dans cette question formelle de l'option artistique se transgresse le méthode institutionnelle introduisant la notion de bien et de mal, par exemple la confession et le pardon tels que les tribunes infra-communautaires de Nelson Mandela l'instrumentèrent en Afrique du Sud, tribunes hélas impuissantes sinon par le pacte d'une loi prescriptive en place de pacte social symbolique, où chacun devait se parler devant sa victime avec droit de réponse... Mais de telles actions ne consituent-elles pas un refoulé plutôt que la résolution du conflit encore chaud ? Au contraire, l'oeil de la caméra et la situation sont amoraux (froids et sans affect en quoi l'affect ne pourrait prêter assistance), y compris dans le renvoi auto-réfléchisant qui est proposé à la perception respective des orateurs. Pas d'autonomie possible pour le parachutiste sans qu'il lâche l'avion... pas d'échappée possible sans le risque de l'aventure... Ainsi, dans la proposition stratégique des déplacements sans concession faite par Fabien Giraud, la création de l'écoute intercommunautaire critique et auto-critique devient réellement tolérable et réalise son événement secret, lié à la découverte d'une expérience exceptionnelle qui instruit autrement la connaissance, au-delà des atrocités et des cruautés subies ou commises. Ici, intervient l'interférence et l'intrication entre les mondes vécus et les mondes représentés sans lesquelles les conflits préalables à l'enquête auraient rendu la performance impossible. Paradoxalement, au-delà de la transparence de la mise en scène et de la question posée par le reporter (sans la requête de laquelle cette révélation sociale de l'ambiguité n'aurait pu avoir lieu), c'est le secret qui émerge de notre perception cognitive de toutes ces transparences et dévoilements. Ce dialogue de la rencontre par défaut, dans une stratégie cinématographique à plusieurs niveaux de reportage et de documentaire, contracte son actualité avec l'histoire des cultures et des conflits évoqués, en même temps qu'avec celle de l'esthétique et de l'évolution formelle des disciplines traditionnelles dans le cadre desquelles le vidéaste inscrit visiblement le corpus de son ouvrage, grand reportage compris : de tout cela se trouve projetté un destin ouvert de la représentation, quoique indéfini (alors on relève une autre tautologie, à savoir que le destin n'est pas la fatalité ‹ prédéfinie), donc restant en question : pareillement, destin innombrable des personnes, citoyennes, qui concourrent à l'oeuvre en s'y étant prêtées. Lorsque Hikaru Fujii utilise un capteur ou une caméra qui nous regarde et nous montre en temps réel, il joue aussi de la connotation centrifuge de la perception du cinéma, qui convie singulièrement notre imaginaire, mais pendant que nous sommes à la fois des acteurs et les spectateurs, il nous saisit dans une stratégie théatrale sans échappatoire. Ce n'est pas notre corps qu'il intègre mais la représentation de notre corps qu'il déplace de notre propre réalité. Depuis notre conception matérialiste, édifiée par notre conscience substantielle in situ, jusqu'à son abstraction de toute chair dans l'iconographie naturaliste qui en résulte à l'écran, se manifeste notre apparence comme corps critique à nos yeux, tandis que nous nous sentons désintégrés sur place. D'ailleurs, cette image de notre corps désincarné est si écartée de la cognition de notre présence simultanée dans le public, que nous ne l'identifions pas immédiatement parmi les fragments qui animent l'écran à notre regard ; nous n'identifions pas davantage le reportage de l'environnement dans lequel nous nous trouvons : quand bien même nous serions prévenus, la découverte est progressive. Car notre intégration / désintégration ne s'exécute pas simplement dans le saisissement de notre aspect physique matériel et sa réapparition virtuelle en image, telle l'opération progressive de "l'invention de Morel" que la caméra placée par Hikaru pourrait rappeler à notre mémoire, ni dans la médiation d'une vitesse relative ou différée de l'opération, ni davantage sous la dissociation de notre double perception de l'événement ubique. C'est l'environnement d'un document préalable, inaugural, filmé et réalisé par l'artiste auparavant et dont l'événement se réduit peu à peu sous l'effet d'un montage parallèle, qui installe en direct, à l'écran l'image animée de notre corps désincarné et de son environnement dématérialisé. Ce montage-même en temps réel, est effectué "cut" par l'artiste qui improvise la partition depuis une console numérique ou un ordinateur, selon les circonstances de la salle et du public... Ainsi, l'image captée se substitue à l'image pré-enregistrée, alternativement mais extensivement en durée, puis, absolue réversibilité des composantes, finit par régner seule à l'écran ‹ violence et qui laisse frustré. Ici se réalise, non pas l'intégration du regardant dans le paysage de l'anamorphose sinon métaphoriquement, puisque c'est seulement l'image de notre corps évidé de sa matière (l'image du corps capté par le numérique est donc un corps khénotique) qui apparaît à l'écran, mais une réalisation constitutionnelle, organique, de l'entropie du virtuel para-matériellement, à travers la figure d'une métonymie réellement effectuée : la substitution de l'image en direct par élision de l'image pré-enregistrée. En même temps, dans cette distance de la figure de style qui progresse par opposition brutale sans effet spécial, sinon structurée par le progrès notre propre perception cognitive du phénomène, il s'agit d'une révélation critique des publics respectifs des scènes comparées, deux par opposition radicale, celles du film préalable et de la situation intégrée, et une troisième distanciée : ce lieu d'où nous percevons et interprétons les deux autres. Enfin, par la confrontation simultanée des différentes sphères de la perception du corps, il pose la question philosophique du changement de lieu de temps donc de sens du projet d'art, depuis le monde technique jusqu'au monde numérique et sans le résoudre, donne à expérimenter une qualité de ce changement. Par là, il cite les différentes échelles sous lesquelles l'histoire de l'art moderne se représente et disparaît, dans une scène édifiante du regard et de son objet jusqu'à nos jours. Au fond, tous les projets de Hikaru Fujii que nous avons pu découvrir jusqu'ici, qu'ils fassent apparaître ou disparaître des sujets identifiés ou non identifiés, relèvent la mise en abîme du corps matériel par le corps khénotique, et le décadrant sous l'effet de la métonymie, réalisent de façon non accidentelle le corps propre de l'oeuvre dans l'événement de son entropie, toujours aléatoire. Ces deux artistes révèlent et jouent de l'événement à la limite du secret existentiel et de l'illusion matérialiste. Et de tout ce qui nous est donné de ressentir métisse ici, en outre des machines sémiotiques à trois niveaux : voit-on une renaissance symbolique de la vision, alors organique, directement reconstruite sans artefact dans notre cerveau, à partir de la somme de nos perceptions cognitives, est-ce sa définitive disparition matérielle à l'horizon des images perceptives? à Paris, le 5 novembre 2003, Aliette Guibert-Certhoux Dans le cadre de la programmation transmouvance au Batofar : « Du verre et de l'écran : de l'apparence à l'apprition / de l'entropie à la métoymie ». N.B. Entropie et métonymie/ de l'apparence à l'apparition AUTRES REPÈRES (non exhaustifs des idées présentées) L'entropie est inscrite dans le second principe de la thermodynamique, c'est la para-production de chaleur, en principe inutile, à l'objet du déplacement d'un corps. ‹> Ici la cognition mieux que la chaleur elle-même (en réalité l'artiste refroidit notre corps) telle est la proposition phénoménologique d'une oeuvre d'art. * Métonymie (figure du discours qui peut contenir toutes les autres) :transposition, ou changement de nom, un nom pour un autre... ‹> Ici nous parlerons non de mots ni de noms mais de matière d'objets d'art et du corps. « Ce que Freud a désigné comme " plasticité du matériel verbal ", Lacan l'interprète en tant que perméabilité de la chaîne signifiante aux effets de métaphore et de métonymie ». (Pierre Kauffman) « La structure métonymique, c'est la connexion du signifiant au signifiant, qui permet l'élision par quoi le signifiant installe le manque de l'être, dans la relation d'objet. (...) Le signe de la métonymie marque l'irréductibilité où se constitue, dans les rapports du signifiant au signifié, la résistance de la signification. (...) » Lacan, Écrits, 66a et b, Le Seuil, 1966. < n e t t i m e - f r > Liste francophone de politique, art et culture liés au Net Annonces et filtrage collectif de textes. <> Informations sur la liste : http://nettime.samizdat.net <> Archive complèves de la listes : http://amsterdam.nettime.org <> Votre abonnement : http://listes.samizdat.net/wws/info/nettime-fr <> Contact humain : nettime-fr-owner@samizdat.net