xavier cahen on Fri, 5 Dec 2003 12:50:42 +0100 (CET) |
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[nettime-fr] pourinfos/ Philippe Cam - François Paire / ipso facto |
Pour
information : La galerie ipso facto
présente : Philippe Cam - François Paire Exposition du 29 novembre au
20 décembre 2003 Vernissage le samedi 29
novembre à partir de 18 heures Ouvert le samedi de 14h à 18h
et sur rendez- vous au 06.60.58.51.55 Comme à son habitude, la galerie
ipso facto invite dans ses murs deux artistes : le brestois Philippe Cam, et le
parisien François Paire. Cette rencontre permettra de confronter deux modes de
questionnement du statut de l’image : Philippe Cam interroge celui de l’image
arrivée au rang d’œuvre d’art tandis que François Paire modifie la perception
que nous avons des signes qui nous entourent (telle l’étiquette sur les
produits de consommation courante), en donnant à des motifs apparemment
“anodins” un statut qui s’approcherait de celui de l’icône. Philippe Cam “Mon travail trouve sa matière là où sont les oeuvres d’art. Comment
faire autrement? Donc dans les musées, les livres, les revues, à la télévision
parfois. Dans le temps de l’histoire aussi, qui n’est pas forcément linéaire.
Les pièces montrées à ipso facto ont en commun le dessin, l’appropriation,
l’inventaire, l’autoportrait. Les codes de monstration, les grilles de lectures
se superposent, s’entrelacent. Ils sont là pour guider et pour perdre, pour
montrer et pour dissimuler.” François Paire C’est à un déplacement
permanent des motifs, des messages, que nous convie François Paire, tant dans
les sujets, les supports utilisés ou les modes de monstration que dans la
nature même des images produites (empruntées, modifiées, manipulées ou bien
composées). Les images qui retiennent son attention sont “indéfinitives”.
S’intéressant à elles aussi bien dans leur matérialité, leur définition que
dans leurs lieux et espaces d’apparition, il pointe certaines entropies de
l’image à l’œuvre dans le flux permanent qui s’offre à nous. L’étiquette de
fruit, par exemple, image d’un réseau économique, tient un discours décalé
voire incompréhensible. Imprimée sur un support fragile, médiocre, elle montre
ses défauts, ses déficiences sémantiques. ipso facto 56, boulevard Saint-Aignan
ipso
facto, c'est Jean-François Courtilat courtilatjf@free.fr, Jean-François
Guillon jeanfrancois.guillon@free.fr,
David Rolland davidrolland@free.fr ---------- pourinfos.org xavier.cahen@pourinfos.org Paris France |