Standart SDH on Thu, 18 Dec 2003 09:58:23 +0100 (CET) |
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[nettime-fr] Fw: BDP2004 |
J'vous passe Alexandre Gurita : ----- Original Message ----- From: "BDP" <contact@biennaledeparis.org> To: <syndicathype@yahoogroupes.fr> Sent: Thursday, December 18, 2003 3:13 AM Subject: BDP2004 Il me semble qu'il est temps de répondre aux quelques messages circulant autour de la BDP. Je n'ai pas "riposté" les jours d'avant car je n'ai pas le temps de faire du vent au vent...mais suite à un email reçu qui m'a donné à réfléchir, je me suis dit finalement que ce vaut la peine de remettre les choses à leur place. La BDP n'est pas une biennale comme une autre, elle est différente des autres 29 biennales dans le monde, elle a plusieurs particularités. La BDP c'est un indicateur de formes d'art avancées, d'existence de tel ou tel artiste, de telle ou telle démarche ou positionnement artistique, de tel ou tel lieu d'art. Elle vise à présenter les formes d'art les plus contemporaines. Cette nouvelle forme d'exposition est issue des formes d'art déjà présentes mais ignorés par l'institution traditionnelle. La BDP se présente comme une interface transparente entre des artistes ou des personnes et leurs publics ou leurs destinations. Concernant l'organisation de la BDP : Il y a bien un comité d'organisation qui n'est pas celui de la ville ou de l'État. La BDP est une entreprise citoyenne, elle a un fonctionnement associatif, des statuts, des partenaires, elle est parfaitement légale et personne ne peut affirmer le contraire. Il y a beaucoup de monde engagé d'une manière ou d'une autre dans la BDP, ce sont des personnes qui ont saisi d'une manière ou d'une autre la signification et l'intérêt de la biennale de paris. J'ai une certaine responsabilité vis à vis de ces engagements quels qu'ils soient et j'estime assumer assez bien cette responsabilité. Je n'ai pas une équipe de « professionnels qui travaillent pour moi ». Je travaille avec des collaborateurs qui trouvent que cette démarche sort des sentiers battus de l'organisation du système de l'art. Avec ces collaborateurs j'ai des relations de confiance réciproque. Évidemment que je suis le directeur de la biennale de paris, c'est marqué dans le dossier de presse de la BDP2004. Je n'ai rien à cacher car il n'y a rien a cacher. La BDP n' « appartient » donc pas à l'État mais a l'association portant le même nom, elle est aussi une marque déposé, forme de protection vis-à-vis de la ville de paris qui m'a proposé d'acheter "le concept" et de m'embaucher comme commissaire d'exposition, aussi vis à vis du ministère de la culture au sein duquel cette biennale a déjà fait un scandale au moment ou je leur ai demandé un partenariat avec la BDP. Et si le ministère de la culture ne s'est pas encore engagé en tant que partenaire c'est parce qu'il y a des raisons précises, mais autres que celles énumérées par Agricola ou Aliette. Si quelqu'un veut avoir des réponses précises au non engagement du ministère il peux appeler le ministère, il aura les réponses. Le ministère est en quelque sorte admiratif et apprécie au fond, cette initiative. Mais il y a aussi des enjeux liées au pouvoir, à la politique culturelle pyramidale, etc. Il me semble comme étant évidentes les réactions de la part des personnes morales ou physiques qui détiennent ces pouvoirs et qui sont mises devant le fait accompli avec l'existence de la BDP. Cette « prise de pouvoir » est vue en tant que telle par le pouvoir lui-même principalement, personnellement j'ai proposé à la ville, à l'afaa et au ministère des positions et des responsabilités au sein du comité d'organisation de la BDP. Il faut aussi voir que la BDP ne se place pas en terme de concurrence avec la biennale de Lyon ou avec la FIAC ou le Salon d'Automne. Il est aussi question de représentativité. Comme si le fait d'appartenir au milieu connu de l'art était déjà un gain de crédibilité. Il ne l'est pas et de plus, les changements ou les évolutions fut elles minimes, sont le fruit des discontinuités. Maintenant je prends le comité de soutien de la BDP dont il a été dit qu'il est fictif. Il est composé de plus de 150 personnes du plus inconnu jusqu'au plus célèbre et des organisations nationales et internationales. Toutes ces adhésions sont manuscrites, et sont vérifiables à tout moment. Il existe bel et bien ce comité de soutien cité dans les documents de la BDP. Au niveau de l'organisation, il y a moins d'une dizaine de personnes qui travaillent plus activement pour la BDP, ces personnes ou entreprises ne sont pas rémunérés, leur travail est fait dans le cadre des partenariats avec la BDP ou bien il est bénévole. Je profite pour leur remercier encore une fois pour tout leur travail. Sociologiquement et societalement parlant, il n'y a aucune règle qui dit qu'une biennale ne peut être faite que par une ville ou par un État. La biennale de paris a existé, c'est André Malraux qui l'a mis en place avec l'invention du min de la culture en 1959. L'État a abandonné l'association qui gérait la biennale en 1992 (elle était dans le domaine public depuis cette période), la dernière édition de cet événement a eu lieu en 1985, et ce fut une faillite financière d'env. 60 millions de francs. Le min de la culture, depuis 1993, essaie de faire une biennale à paris, des réunions ont eu lieu dans ce sens,.... . Mais rien n'a été fait concrètement. Que ce soit le ministère ou la ville ou quiconque, derrière tout projet il y a une personne. Derrière la BDP il y a moi. Depuis trois ans et demi, des dizaines de personnes ont participé à l'élaboration du programme et du fonctionnement de la BDP. Actuellement la BDP a une quinzaine de partenaires (média, technique, communication, compétences, conseil) pour le moment il n'y a pas de partenaire financier qui permettrait de rémunérer les intervenants ou même de rémunérer le travail des organisateurs. Ceci arrivera progressivement. Je demande aux participants à la BDP2004 de ne pas engager des dépenses particulières pour leur projets, quand quelqu'un me propose d'envoyer un objet je refuse par principe. Par son programme, la BDP présente des choses qui existent de toute façon, ou qui existeront avec ou sans la BDP ; il n'y a pas de demande particulière. Je préviens selon le cas (ou suite aux demandes) les participants de l'étranger que la BDP ne peut pas les inviter à paris, je n'ai demandé à personne de venir exprès à paris pour la biennale, à ses dépenses. Il est arrivé a ce que des personnes soit venues à paris, mais pas a ma demande et tout en sachant de quoi il s'agit. Pour les participants de l'étranger certains trouvent des formules pour se faire financer leur voyage, hôtel. Et maintenant concernant Agricola de Cologne: Il y a 4 ans j'avais diffusé des infos sur Agricola, j'ai été une des premières personnes en France à faire connaître à une très petite échelle cette personne. Je ne l'ai jamais vu ou connu concrètement avant qu'il s'invite tout seul à paris pour visiter les lieux de la biennale de paris. Il s'attendait d'avoir le choix entre le Musée d'Orsay et le Palais de Tokyo. Ce ne fut pas ainsi, il a visité le Batofar, un des lieux ou la BDP se déroulera, et a été dégoutté par ce lieu « branché/underground pour les jeunes ». Il a été très bien accueilli au Batofar qui lui à été présenté. Mais Agricola n'a pas donné un signe de politesse vis-à-vis de son hôte. Cette personne, Agricola de Cologne, n'a rien compris au fonctionnement de la BDP, il s'imaginait que la biennale était faite par l'Etat ou par la ville de Paris. Or que tout est marqué dans le dossier de presse de la BDP disponible sur le site www.biennaledeparis.org ou sur demande par courrier. Je lui ai réservé un hôtel pour sa venue (en autoinvitation) à paris, l'ai accueilli un dimanche à 7h00 du mat à CDG. Il m'a contraint à l'accueillir. Je tiens à préciser que j'ai annulé la participation d'Agricola de la programmation de la BDP par courrier postal. Je suis assez étonné de le voir écrire aux participants à la BDP2004 pour leur demander de refuser leur participation, aux partenaires de la BDP pour "les mettre en garde", diffuser des messages sur des listes de discussions, pour le moins invérifiables. Agricola a proposé à certains participants de la BDP, et en contre échange de leur refus de participer à la BDP, de participer à un événement qu'il organisera avec Valérie Grancher, mais seulement si ils annulent leur participation à la BDP. Je ne cite pas le nom de la personne qui est tombé dans ce piège. Les participants à la BDP2004 auxquels il a écrit, sauf la personne dont je parle ci-haut, se sont aperçus de la supercherie et ont décliné son « invitation ». Je ne suis pas Robin Hood mais quelqu'un comme tout le monde, et une partie des abonnés de cette liste me connaissent personnellement. Ces propos d'Agricola ou autres, à l'origine des désinformations existantes sur des listes de discussion et qui sont liées à la BDP, frisant l'extrémisme et dépassant l'insulte n'ont aucune base réelle, ils ne peuvent être qu'une mauvaise publicité pour leur auteurs et pour ceux qui s'y attachent. Si des personnes croient comme étant "véridiques" les affirmations d'Agricola de Cologne ou d'Aliette Guibert ou de quiconque d'autre, elles peuvent le croire, mais qu'ils se détrompent sur la nature de leur conviction car elle est de l'ordre du fantasme et de l'affirmation gratuite. Ceci dit, je peux les assurer que malgré leurs propos je leur souhaite bonne continuation. Alexandre Gurita Directeur de la BDP __________________________________________ BDP [BIENNALE DE PARIS] BP 358 75868 PARIS CEDEX 18 FRANCE TEL. : + (33) 1. 42. 94. 98. 45 EMAIL: contact@biennaledeparis.org INTERNET http://www.biennaledeparis.org __________________________________________ < n e t t i m e - f r > Liste francophone de politique, art et culture liés au Net Annonces et filtrage collectif de textes. <> Informations sur la liste : http://nettime.samizdat.net <> Archive complèves de la listes : http://amsterdam.nettime.org <> Votre abonnement : http://listes.samizdat.net/wws/info/nettime-fr <> Contact humain : nettime-fr-owner@samizdat.net