Louise Desrenards on Thu, 18 Sep 2008 21:43:35 +0200 (CEST) |
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Re: [nettime-fr] Fwd: Lettre ouverte de l'association "Parents pour la Société de l'Information et de la Communication" (PSICO) |
Le 18 septembre 2008 15:36, Yves Gufflet <yves.gufflet@yahoo.fr> a écrit : > >> il y a aussi toutes sortes d'autres choses du genre : tu m'autorises à >> enfouir mes déchets nucléaires sous tes pieds et je te donne >> l'électricité gratos ou presque et partout la télé, et j'arrose de >> fric le pouvoir de ton pays. >> >> Cela me fait penser à ca : > http://fr.youtube.com/watch?v=KecztotibB8> Macroscopiquement, il est étonnant de penser que dans un désir de survie, > expression de la vie, chaque etre humain et etre humaine participe dans un > désarroi mortifère à la non vie, c'est touchant dans un sens, et peut > prendre des travers profondément cruels, ca c'est triste à en mourir. Il > m'arrive de penser que l'espoir comme le désespoir se construisent à > plusieurs. > > Oui, tout à fait. et aussi, (comme souvent, je n'avais pas fini mon idée parce que l'autre arrivait... et on a toujours peur de faire trop long quand on est déjà trop long:) je voulais dire que le retournement à ce sujet n'était pas seulement dans l'argumentation, mais intégral. Parce que cela montre le dispositif paradoxal de l'intérêt public, dans l'art et la manière de repartir de la mémoire traditionnelle moderne et post-moderne des droits sociaux égaux par rappport à l'argent et au confort, sur lesquels la société de la consommation a pu être défendue comme société de progrès par la gauche syndicale depuis la seconde guerre mondiale, dans les démocraties occidentales. Et que l'engagement ne suffit pas à garantir le sens social des mesures qui se réaliseront depuis les bonnes intentions (pouvant se réaliser en leur contraire, car l'ordre des choses n'est pas celui de l'affect mais du rationalisme systèmique -- ce qui ne veut même pas dire logique sinon paradoxalement). Mais encore, une révélation tout de même indéniable dans l'effet EdF-Areva en Afrique, que du point de vue des avancées des populations défendues dans le cadre de la globalisation, en regard des grandes déclarations des droits de l'homme érigées en systèmes de production puis de marché, la pragmatique de l'enfouissement des déchets moyennant des contre-avantages de progrès social et technique pour les localités affectées, serait quasiment exemplaire. Alors qu'il n'y a même pas encore 20 ans, la question de la contamination des populations, de l'eau et du sol, par l'entropie des déchets nucléaires était tellement considérée comme immonde, et énorme en volume d'accroissement prévisionnel, qu'inavouablle, au point que leur enfouissement sous-marin au large de l'Italie du Sud fut l'objet d'un des plus grands marchés occultes liés à la loge P2 et aux marchés mafieux en Europe, notamment entre L'Italie et l'Europe du Nord et de l'Est, indirectement négociés avec des sous-marins (terriens:) des réseaux liés aux Etats et du service public. Ce fut d'ailleurs le sujet d'un film dont je n'arrive plus à trouver ni le titre ni la trace, je me souviens de l'acteur Bruno Cremer et d'une facture qui pouvait évoquer Francesco Rosi, et ce film était tellement fort, qu'il n'a peut-être pas disparu parhasard de l'accès par les mots clés;-). Ainsi d'une marchandise sale et honteuse on fait une marchandise glorieuse par le fait qu'elle permette de troquer du progrès "pour améliorer le niveau de vie des populations": ce qui revient à un blanchiement éthique d'un échange crapuleux sur lequel n'importe quelle métagauche d'aujourd'hui aurait encore du mal à se déterminer, alors que c'est le processus d'entropie de la technique et du rationalisme de la production industrielle appliqué à la nature de la même façon qu'aux objets, par lequel l'écologie d'une énorme partie de l'URSS et de l'Europe (dont en France) a été irrémédiablement détruite d'une part, avec son miroir réfléchissant des effets de la production de ladite énergie sur les populations concernées sur place, y compris les usines de retraitement ou les sous terrains (le cas français, avec des régions et des municipalités arroées de fric, exactement par le même échange que celui stigmatisé à propos par exemple du Mali), et en terme d'agriculture celle de la production des drogues dans les pays pauvres dans laquelle les pauvres trouvent leur petit revenu minimum sous les ordres des cartels. Et là je vais même ajouter : idem pour la prostitution (de ceux et celle qui le font pour se nourir, pas par plaisir). mais alors là : où commence le mauvais marché et le bon marché ? Sinon : le marché c'est de la m..de toute façon. Pourquoi le contrôle ? Pourquoi Edvige ? Là c pas pour l'argent, comme la loi sur les téléchargements désirée par M.Nègre et consorts, mais Edvige c'est VRAIMENT pour qu'on ferme notre gueule via notre descendance ! Parce que ce qu'il est prévu de nous accabler est incommensurable, ce sont des marchés que nulle petite résistance d'opinion ou citoyenne, les plus minimalistes, ne doivent enrayer -- et pas seulement le nucléaire mais toutes les industries liées à la défense et à l'espace, qui tiennent déjà captive l'information publique, devenue privatisée et propriétaire en parts des lobbies de l'armement, du moins en France, avec les accords sur l'agro alimentaire passés dans le cadre mondial que L'Europe est chargée de mettre en application. "LABORATOIRE SOUTERRAIN NUCLÉAIRE Dans le domaine de l'élimination des déchets nucléaires, la fin du XXe siècle a été marquée par deux événements majeurs : la mise en exploitation, aux États-Unis, du stockage profond de déchets nucléaires de moyenne activité sur le site W.I.P.P. (Waste Isolation Pilot Plant), dans une couche de sel à 600 mètres de profondeur, près de Carlsbad (Nouveau-Mexique) et, en France, l'autorisation de construire un laboratoire souterrain sur le site de Bure (Meuse), dans une couche argileuse située à 450 mètres de profondeur environ et datée du Secondaire (Callovo-Oxfordien, environ 150 millions d'années).La construction de ce laboratoire souterrain résulte d'un long processus, qui a débuté le 30 décembre 1991 par la promulgation d'une loi sur les déchets nucléaires. Celle-ci, tout en créant l'Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs (Andra), a fixé les grandes lignes d'un important programme de recherche, à conduire en France jusqu'en 2006, pour apporter une solution au problème de l'élimination des déchets nucléaires à vie longue et de moyenne et haute activité. Ce programme comporte trois axes de recherche :1. la transmutation, c'est-à-dire la transformation par réactions nucléaires des éléments radioactifs, pour tenter d'éliminer des radionucléides à vie longue, et éviter ainsi de devoir les enfouir ;2.(...)" Pour la suite j'ai essayé d'activer un essai gratuit mais il était payant donc j'ai capitulé;-) http://www.universalis.fr/encyclopedie/UN00147/LABORATOIRE_SOUTERRAIN_NUCLEAIRE.htm < n e t t i m e - f r > Liste francophone de politique, art et culture liés au Net Annonces et filtrage collectif de textes. <> Informations sur la liste : http://nettime.samizdat.net <> Archive complèves de la listes : http://amsterdam.nettime.org <> Votre abonnement : http://listes.samizdat.net/sympa/info/nettime-fr <> Contact humain : nettime-fr-owner@samizdat.net