Concernant la création monétaire et le
crédit.
Il est impensable que chaque individu puisse créer de la monnaie comme ca sans aucun engagement. Si c'était le cas, chacun pourrait créer sa propre quantité de monnaie pour vivre et plus personne n'aurait besoin de travailler.
Je pense que dans l'idéal la création monétaire sans engagement doit etre réalisée démocratiquement par le réseau qui administre la monnaie. Ainsi on devrait avoir des monnaies municipales, départementales, nationales indexées sur l'euro. Chaque organe de gouvernance pourrait réguler la quantité de sa propre monnaie en la dévalorisant par rapport à la référence. Bien sur, les monnaies ne pourraient s'utiliser qu'au sein du réseau émetteur : un échange entre un individu de paris et une entreprise bretonne ne pourrait se faire en euro-parisien ou en euro-breton (ou alors taxé). Il serait réalisé en euro-france, ou euro-europe. Une monnaie commune aux 2 territoires.
Quant au crédit il est inutile de lier tous les acteurs via le taux d'interet. Le crédit devrait se faire à l'initiative de celui qui emprunte et de manière automatique à taux 0. Pas de validation par un tiers sauf pour des gros montants. Je désire 1000 euros ? soit. Le système me créé 1000 euros et je m'engage à me priver par la suite. Si je ne rembourse pas, le système ne me pretera plus. Et en cas de défaut de remboursement, le système créé la monnaie nécessaire pour payer les métiers liés au recouvrement de la dette. La plupart des emprunt sont remboursés : le taux d'interet comme le prix du risque est idiot de nos jours. De nos jours, il n'y a plus de risque, on peut s'adapter, créer la monnaie au besoin pour payer des huissiers, ou tout corps de métier capable de résoudre le probleme avec justice.
La question est de savoir combien d'économistes ont envisagé un jour supprimer l'existence du taux d'interet. Avant c'était techniquement impossible donc ca se comprend. Mais de nos jours c'est juste parce que nos références en économie nous l'ont dit alors que personne ne pouvait prévoir l'invention de l'ordinateur ou d'internet.
La monnaie de nos jours est non rare et gratuite, et elle n'est plus rare et payante comme ca a été le cas pendant des milliers d'années. Le seul prix de la monnaie de nos jours c'est le taux d'interet. Cela nous permet de marcher sur la tete : nous pretons à un pauvre à taux plus élevé parce qu'il est à risque ce qui en fait augmente le risque (et dans le meme coup son aggressivité puisqu'il a plus à rembourser avec moins de moyens).
Si quelqu'un connait un économiste qui parle de supprimer le taux d'interet je suis preneur.
Le 13/10/2014 09:17, Stéphane Mourey a écrit :
Il est impensable que chaque individu puisse créer de la monnaie comme ca sans aucun engagement. Si c'était le cas, chacun pourrait créer sa propre quantité de monnaie pour vivre et plus personne n'aurait besoin de travailler.
Je pense que dans l'idéal la création monétaire sans engagement doit etre réalisée démocratiquement par le réseau qui administre la monnaie. Ainsi on devrait avoir des monnaies municipales, départementales, nationales indexées sur l'euro. Chaque organe de gouvernance pourrait réguler la quantité de sa propre monnaie en la dévalorisant par rapport à la référence. Bien sur, les monnaies ne pourraient s'utiliser qu'au sein du réseau émetteur : un échange entre un individu de paris et une entreprise bretonne ne pourrait se faire en euro-parisien ou en euro-breton (ou alors taxé). Il serait réalisé en euro-france, ou euro-europe. Une monnaie commune aux 2 territoires.
Quant au crédit il est inutile de lier tous les acteurs via le taux d'interet. Le crédit devrait se faire à l'initiative de celui qui emprunte et de manière automatique à taux 0. Pas de validation par un tiers sauf pour des gros montants. Je désire 1000 euros ? soit. Le système me créé 1000 euros et je m'engage à me priver par la suite. Si je ne rembourse pas, le système ne me pretera plus. Et en cas de défaut de remboursement, le système créé la monnaie nécessaire pour payer les métiers liés au recouvrement de la dette. La plupart des emprunt sont remboursés : le taux d'interet comme le prix du risque est idiot de nos jours. De nos jours, il n'y a plus de risque, on peut s'adapter, créer la monnaie au besoin pour payer des huissiers, ou tout corps de métier capable de résoudre le probleme avec justice.
La question est de savoir combien d'économistes ont envisagé un jour supprimer l'existence du taux d'interet. Avant c'était techniquement impossible donc ca se comprend. Mais de nos jours c'est juste parce que nos références en économie nous l'ont dit alors que personne ne pouvait prévoir l'invention de l'ordinateur ou d'internet.
La monnaie de nos jours est non rare et gratuite, et elle n'est plus rare et payante comme ca a été le cas pendant des milliers d'années. Le seul prix de la monnaie de nos jours c'est le taux d'interet. Cela nous permet de marcher sur la tete : nous pretons à un pauvre à taux plus élevé parce qu'il est à risque ce qui en fait augmente le risque (et dans le meme coup son aggressivité puisqu'il a plus à rembourser avec moins de moyens).
Si quelqu'un connait un économiste qui parle de supprimer le taux d'interet je suis preneur.
Le 13/10/2014 09:17, Stéphane Mourey a écrit :
Re-bonjour,
Le 12/10/2014 18:58, Yves Gufflet a écrit :
Pourquoi ? La monnaie créer ne pourrait-elle avoir le sens d'un besoin (un crédit) ?Si chacun peut créer de la monnaie chez soi sans travailler ca n'a pas de sens.
Il y a quelques années, j'avais travaillé sur la création d'un SEL (Système d’Échange Local : http://fr.wikipedia.org/wiki/Syst%C3%A8me_d%27%C3%A9change_local) où j'avais lutté pour mettre en place un crédit illimité.
Je veux dire que la monnaie était fabriquée au moment de l'échange selon un tarif librement établi par les participants, avec toutefois une référence indicative. Il n'est pas nécessaire que la personne qui donne de la monnaie et reçoit le bien ou le service ait un crédit positif pour que l'échange soit possible. Cette monnaie n'est qu'une information qui abstrait la dette contractée par une personne envers une autre en la portant au crédit et au débit de la société. Les comptes sont publics.
Est-il possible d'abuser du système ? Oui, bien sûr, et j'ai du combattre bien des réticences à cause de cela. Mais tel n'est le cas que si tout le monde s'en fout. En effet, personne n'est obligé d'accepter d'échanger, et cette acceptation devient un acte citoyen. Personne n'est obligé d'accepter l'échange, car la peur lié au manque d'argent ne se justifie plus. Vous pouvez dépensez selon vos besoins et, à moins que toute la collectivité ait décidé que vous mourriez de faim, on acceptera au moins d'échanger avec vous pour vous nourrir. Du coup, vous accepter d'échanger lorsque le travail vous intéresse ou lorsque vous trouvez que le besoin à satisfaire est légitime. Si quelqu'un abuse du système, vous en aurez facilement le soupçon (demande incongrue, trop fréquente, trop exigeante...) et la consultation des comptes publics vous en donnera la certitude. Et si quelqu'un se trouve réellement dans le besoin, vous pourrez l'aider sans avoir à considérer le coût.
Les bénéfices sont multiples : pas d'intérêt à une croissance infinie, relation entre celui qui offre et qui reçoit centrée sur la relation humaine et non monétaire, pas d'inflation à proprement parler, pas de taux d'intérêt, pas de dette, pas d'abus de dette, travail motivé par le besoin réel (et non imaginaire) ou par la réalisation de soi (et non pour l'accumulation de puissance).
Cordialement,
Stéphane Mourey
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